Depuis des décennies, le ministère de la Culture au Tchad semble être une institution en déclin, incapable de soutenir et de promouvoir efficacement le riche patrimoine culturel de la nation. Cette défaillance chronique a conduit à une situation où des entités étrangères, comme l'Institut français, se substituent de facto au ministère, offrant une plateforme essentielle pour les artistes locaux. Cette dynamique soulève des questions cruciales sur l'avenir de la culture tchadienne.

Allant des coupes majestueuses, aux tenues plus sobres avec le kaba revisité, des tenues de villes aux tenues époustouflantes pour des cérémonies de mariage et dot... Le public a été servi et pas qu’un peu ! Spécialisée dans la couture pour femme, Dewoleu nous confiera qu’elle ne s’occupe que des dames !

Elles ne courent pas les rues les femmes artistes tchadiennes. Les peintres ? Encore moins. Mais lorsque vous croisez le chemin d’une d’entre elles, vous sentirez la passion métissée à un génie indéniable se mêler presqu’avec mystère à leurs œuvres. Peut-être que je m’emballe un peu ; mais il y a un mois environ, j’ai fait la rencontre d’Aisha une peintre tchadienne, aussi discrète que ses consœurs.

Au Tchad, beaucoup ont du mal a trouver un raisonnement valable au port des cheveux longs par les hommes ; trouvant l’argument du style et/ou de la mode très léger. Je suis allé à la rencontre des adeptes des coupes de cheveux afro.

Pendant longtemps, les photos qui mettaient en valeur (ou pas) le Tchad étaient des prises de photographes étrangers. Mais ce moment est révolu ! Aujourd’hui, ils/elles sont des tchadien(ne)s et proposent des clichés extraordinaires qui témoignent de l’appropriation passionnée de cet art...

Dans un mélange de genres et de styles, nous avons des musiques traditionnelles qui ont vocation à parler de la sexualité comme si le tabou s’amenuisait dans l’harmonie des mélodies et le sexe hissé sur un piédestal.

Au total, 43 artistes se sont produits sur la désormais mythique scène de Koura Gosso. Deux venus du Cameron et un autre du Niger mobilisant plusieurs milliers de participants.

Il est de coutume chez les Tchadiens d’abattre du bétail pour les fêtes, pour accueillir des étrangers ou juste pour la consommation familiale. C'est une habitude tellement bien encrée que des gens n'imaginent pas leurs plats sans viande ni poisson...

Depuis quelques jours se tient au sein de l’Institut Français du Tchad, en pleine ville de N’Djaména, une exposition qui met en valeur les "reines" de Gaoui, une localité située à une vingtaine de kilomètre de la capitale tchadienne.

Il n’y a rien de plus exaltant que de trouver les bons mots d’amour pour exprimer ses sentiments à la personne sans laquelle notre vie n’aurait plus de succulence, plus aucune émotion, plus de belles sensations…