Dans mon pays, tous les chiffres sont au rouge, littéralement : la santé, l’éducation, la liberté, l’égalité, le travail, la propriété, la justice, la politique… même le climat s’y est mis, nous laissant aucun moment de répit. C’est à se demander mais qu’est-ce qui fonctionne encore dans ce pays ? Rien en fait. Mais non ! La corruption, la répression politique, la censure des médias, l’intimidation, le culte de la personnalité, les féminicides, les tueries de masse, le contrôle totalitaire semblent avoir de beaux jours devant eux… Il faut noter que le Tchad, est confronté à de nombreux défis en matière de respect des droits humains. Selon Amnesty International et Human Rights Watch, les violations des droits humains sont monnaie courante, notamment la répression des dissidents politiques, la censure des médias et les violences contre les femmes.
Les violations des droits humains sont des actes qui portent atteinte aux droits fondamentaux de chaque individu. Elles ont des conséquences graves sur la vie des personnes touchées, notamment la perte de la vie, la torture, la détention illégale, la discrimination et l’exploitation. Les violations des droits humains sont contraires aux principes de la dignité humaine et de l’égalité, et elles doivent être combattues avec détermination.
Les différentes formes de violations des droits humains au Tchad
En comprenant les différentes formes de violations des droits humains, leur signification et les moyens de les combattre, nous pouvons contribuer à promouvoir le changement et la justice. Plusieurs cas de violations des droits humains sont régulièrement signalés au Tchad. Par exemple, les forces de sécurité sont souvent accusées d’actes de torture et d’autres mauvais traitements. En octobre 2022, le gouvernement de transition du Tchad a réprimé violemment les manifestations pacifiques, faisant des morts et des blessés, les violences sexuelles et les féminicides sont également une réalité préoccupante au Tchad, le pays comptabilisait douze féminicides au premier trimestre de cette année 2023 et l’exploitation économique et le travail forcé sont également courants.
Les restrictions à la liberté d’expression sont également courantes, avec des journalistes et des activistes régulièrement ciblés pour leur travail. Vous l’aurez compris, les violations des droits humains au Tchad prennent de nombreuses formes, notamment :
La répression politique et la violence contre les opposants politiques et les manifestants ;
Les violences sexuelles et les féminicides ;
L’exploitation économique et le travail forcé ;
L’accès limité aux services de base tels que l’éducation et la santé ;
Les atteintes à la liberté d’expression et d’opinion…
Ces droits humains fondamentaux négligés
Le droit à la vie et à la sécurité : un droit de façade comme les autres aussi d’ailleurs. La sécurité de la population est constamment menacée par ces hommes armés coptés de façon illégale et payé avec l’argent du contribuable qui terrorisent de paisibles citoyens dans l’impunité la plus absolue. La vie ici n’est plus un droit car le bas peuple est constitué de SURVIVANTS ! Survivants parce que nés dans des conditions déplorables. Nous sommes nombreux, les survivants des statistiques alarmantes des risques liés à l’accouchement sans plateau technique adéquat. Alors la vie, on la prend comme elle vient…
Le droit à la liberté et à la dignité : liberté ? Il faut oser parler pour comprendre que cette formule ‘’Tout être humain né libre en droit et en dignité’’ ne s’applique pas chez nous. Ici, la liberté consiste à la fermer et à tout subir !
Le droit à l’égalité et à la non-discrimination : égalité ? Vraiment ? Pendant que des gens manquent de vous écraser avec un gros cylindré acheter grâce au détournement des deniers publics ou que des gens se servent dans le trésor public parce qu’ils sont issus de la famille détentrice du pouvoir ? Ne me parlez pas de ‘’non-discrimination’’ quand il n’y a qu’un seul médecin pour 20.000 personnes pendant que ceux par qui on est arrivé à cette situation soigne leur rhume dans des pays étrangers avec l’argent du contribuable.
Les réponses de façade du gouvernement tchadien
Pour faire plaisir (car les cas de violations des droits humains ne baissent pas pour autant au Tchad. Au contraire, l’État sévit et de plus en plus durement) à la communauté internationale, le Tchad s’est engagé à bien des égards à respecter les droits humains pour bénéficier des appuis financiers et de développement de projets de tout genre sur son territoire national. Dans cette logique, le Tchad ratifiera :
Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels en 1995 ;
La Convention relative aux droits de l’enfant en 1990 ;
La Convention relative aux droits des personnes handicapées en 2012…
La réponse du gouvernement tchadien face aux violations des droits humains a souvent été critiquée. Malgré les promesses de réformes, les progrès sont toujours lents et souvent insuffisants. Les responsables de ces violations restent généralement impunis.
Il est urgent de faire respecter les droits humains au Tchad
Il y a une urgence à mettre en place des mesures pour faire respecter les droits humains au Tchad. Cela peut être réalisé par : la mise en place d’institutions nationales de protection des droits humains indépendantes, la sensibilisation et l’éducation aux droits humains dans les écoles et les différentes communautés, la promotion de la participation citoyenne et de la société civile, la coopération internationale pour la promotion et la protection des droits humains…
Il est essentiel que la communauté internationale continue de faire pression sur le gouvernement tchadien pour qu’il respecte les droits humains même si je suis de ceux qui pensent que les tchadiens devraient travailler ensemble, main dans la main pour trouver des solutions à leurs problèmes et capitaliser de ces expériences. Les citoyens du Tchad méritent un gouvernement qui respecte leurs droits fondamentaux et leur permet de vivre en paix et en sécurité.
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